Source : France TDAH
5,6%
des enfants sont concernés
3%
des adultes sont concernés
70%
par transmission génétique
85%
de troubles associés
Le TDAH est le Trouble du Déficit Attentionnel avec ou sans Hyperactivité. C’est un trouble du neurodéveloppement (TND) et non une maladie : on ne l’attrape pas, on naît avec. C’est un dysfonctionnement dans le système des neurotransmetteurs, pas un problème d’éducation ou caractériel. Contrairement aux idées reçues persistantes, il n’est pas réservé aux enfants, et ne s’arrête pas miraculeusement à 18 ans. Jamais 2 sans 3… dans une famille avec plusieurs enfants porteurs du TDAH, il y a une forte probabilité (environ 70% à 80%) pour que l’un des 2 parents, voire, les 2, aient aussi un TDAH. S’il est de mieux en mieux diagnostiqué chez les enfants, les adultes le découvrent souvent « grâce » à leurs enfants. Ceci explique une très forte progression des diagnostics de ce trouble chez les adultes. Ce n’est donc pas un effet de mode comme nous pouvons parfois l’entendre.
Le TDAH peut se manifester selon différents modèles : “mixte” (les 3 symptômes réunis), “inattentif” (L’inattention sera dominante) ou “Impulsif/Hyperactif”. Il évoluera de manière très personnelle, en fonction de l’âge, de l’environnement, des stratégies d’adaptations…
Ces 3 symptômes sont très liés à la motivation. C’est elle qui pilote le bâteau : Votre enfant se concentre pendant des heures sur ses Légo et fait des constructions incroyables. Et pourtant, on lui a diagnostiqué un TDAH. Votre collègue de la compta prétend avoir un déficit attentionnel mais reste dans son bureau pour vérifier ses chiffres, assise des heures, tellement concentrée qu’elle ne perçoit pas tout ce qui se passe autour d’elle… Pour eux deux, c’est la motivation qui les entraine. Elle les rend bien plus performants que des personnes dites « normales » sur ces activités précises.
Donc sans motivation… pas de concentration.
On appelle “Trouble associé” ou comorbidité, un trouble présent en plus du TDAH. Il est très rare que celui-ci soit isolé. Ce lien TDAH/Troubles associés est très important à prendre en compte. Il est difficile de savoir quel trouble induit l’autre, quoi qu’il en soit, on va prioriser le suivi en fonction du trouble qui engendre le plus de difficultés au quotidien.
L’apprentissage est un véritable défi pour un enfant lorsqu’il entre à l’école. Le rythme est imposé, le programme doit être suivi… oui mais voilà, rien que rester assis pour écouter la maîtresse alors que le puzzle des pompiers est sur l’étagère juste à côté, c’est très compliqué.
Les impacts sont nombreux :
Un sentiment d’être décalé par rapport aux autres, se sentir oppressé par le bruit ou l’agitation, la foule , répondre trop vite, sans réfléchir, sur-réagir à une situation, une discussion, ne pas retenir les conversations entre amis…
Les conséquences sont lourdes :
Avec un TDAH, le risque est plus important d’avoir une vie active mouvementée :
Quelles que soient les difficultés engendrées, il est toujours possible de se relever. Pour cela, la sophrologie est une aide précieuse : les techniques apportées permettent de diminuer les tensions, ce qui aura pour conséquence d’apporter un apaisement, donc, une baisse des pensées envahissantes, une stimulation de la motivation et donc une meilleure concentration et une baisse de la procrastination avec une augmentation de l’estime de soi… qui dit estime de soi, dit confiance en soi, baisse des tensions…
La Sophrologie est un excellent suivi complémentaire à votre suivi médical (traitement médicamenteux et/ou psy). Elle vous apporte les outils nécessaires et complémentaires pour vous aider à retrouver de la motivation pour des tâches quotidiennes et à mieux vous concentrer, à gérer vos émotions parfois débordantes, ou encore, à reprendre confiance en vous.
Elle est validée et mise en place dans des centres hospitaliers de jour, dans le cadre de suivis pluridisciplinaires car elle s’appuie sur votre participation active et vous apporte de l’autonomie dans votre gestion du TDAH au quotidien. Cette autonomie vous aide à prendre conscience de vos capacités, de les valoriser et de rétablir votre confiance en vous. Mais aussi, de prendre conscience de vos limites, des situations qui vous mettent en difficultés. Cette prise de conscience vous permet de les aborder différemment, les anticiper, ou parvenir à refuser de vous trouver en difficulté ; dire “non”. Les effets s’en ressentent assez vite sur vos relations sociales, sur les apprentissages, la vie professionnelle… et sur votre fatigue, concentration, anxiété…
Le cerveau réfléchit, pense, imagine, anticipe, évalue… en permanence, sans répit. C’est épuisant et influence souvent la qualité du sommeil. Le corps également emmagasine des tensions : les poings ou les mâchoires serrés, des douleurs …
Les exercices de relaxation dynamique proposés en sophrologie permettent de détendre le corps et diminuer la tension mentale.
Il y a 2 facteurs qui influencent la concentration : la respiration et la motivation. Les techniques respiratoires proposées permettent une meilleure oxygénation du cerveau et des muscles. Cela engendre une meilleure concentration et une diminution des besoins d’agitation.
La motivation est un vrai moteur chez les personnes souffrant d’un TDAH. On l’appelle souvent « la récompense ». Plus la motivation sera importante, plus ces personnes seront performantes. La sophrologie se base sur l’observation et la créativité pour valoriser les points positifs d’un apprentissage peu motivant ou d’un événement peu attrayant à venir. Ces points positifs aident à prendre conscience de l’intérêt de l’apprentissage ou de l’évènement à venir. La motivation augmente et permet une meilleure concentration.
Les exercices de relaxation et de prise de conscience de ses ressentis permettent de mieux comprendre les signaux de son corps et d’y répondre de manière plus adaptée (par des mouvements, ou une régulation de sa respiration)
Elles sont souvent très envahissantes dans le cadre d’un TDAH, sans filtre. Par des exercices de relaxation dynamique et de respiration, on apprend à les reconnaître et à canaliser leurs expressions verbales ou physiques.
Après avoir appris à prendre conscience de ses sensations corporelles, de ses mouvements et de ses émotions, il sera temps de retrouver chacune de ses qualités. La visualisation est un excellent outil pour y parvenir. Elle permet de repérer chacune d’elles dans les situations passées, présentes et d’imaginer celles qui se développeront pour les prochains objectifs.